Date de publication : 2016
Edition : Grasset
Nombre de pages : 171
Quatrième de couverture : À Kalamaki, île grecque dévastée par la crise, trois personnages vivent l’un près de l’autre, chacun perdu au fond de sa solitude. Le petit Yannis, muré dans son silence, mesure mille choses, compare les chiffres à ceux de la veille et calcule l’ordre du monde. Maraki, sa mère, se lève aux aurores et gagne sa vie en pêchant à la palangre. Eliot, architecte retraité qui a perdu sa fille, poursuit l’étude qu’elle avait entreprise, parcourt la Grèce à la recherche du Nombre d’Or, raconte à Yannis les grands mythes de l’Antiquité, la vie des dieux, leurs passions et leurs forfaits… Un projet d’hôtel va mettre la population en émoi. Ne vaudrait-il pas mieux construire une école, sorte de phalanstère qui réunirait de brillants sujets et les préparerait à diriger le monde ?
Ce roman ne m’a fait ni chaud ni froid : pas désagréable à lire, mais rien de particulier à en dire dans la foulée. L’histoire de cette île et de ses habitants ne m’a pas vraiment interpellée, malgré le contexte décrit de la crise en Grèce et des magouilles réalisées pour encore davantage profiter de cette crise, malgré les difficultés rencontrées par chaque personnage qui auraient dû me toucher davantage. Peut-être que cela s’explique parce que j’ai lu dernièrement plusieurs récits de ce genre, mais peut-être encore plus parce que l’on reste dans un développement trop superficiel, autant des personnages que du lieu ou des intrigues. J’ai, en fin de compte, eu la sensation de rester sur ma faim.
Plus le temps passe, plus je me dis que je suis plutôt faite pour les récits bien denses qui prennent leur temps pour raconter, mais aussi décrire un univers dans les moindres détails.
Je suis un peu comme toi. Je reste toujours un peu sur ma faim à moins de 200 pages. 😉
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Pas facile de devoir sans cesse lire des pavés 😁
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C’est vrai ! Et ça pèse plus lourd… 😉
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