Date de publication originale : 2013
Langue originale : Anglais (US)
Maison d’édition : L’une et l’autre
Nombre de pages : 74
Quatrième de couverture : » Lawrence Ferlinghetti, ce grand poète américain dont la réputation n’est plus à faire, a écrit ce récit au cours de maints voyages qu’il fit entre le début des années cinquante et la fin des années soixante dans un Mexique en pleine agitation. «
Ce récit lu dans un souffle en raison de sa brièveté m’a franchement plu en ce qu’il est une belle incarnation de toute l’esthétique Beat – enfin si l’on peut considérer qu’il y ait vraiment une esthétique Beat Generation – : descriptions crûment prosaïques de lieux mexicains découverts pendant les pérégrinations de l’auteur au fil de plusieurs voyages, poésies complètement hallucinatoires sur d’autres de ces lieux, parfois un mélange complètement troublant de ces deux visions d’un Mexique à la fois attirant et repoussant pour toute une génération d’auteurs américains qui y aura passé du temps afin de s’échapper, plus ou moins longuement, du quotidien morne américain. Une belle découverte en tout cas que Lawrence Ferlinghetti, que je ne connaissais que de nom.