
Lorsque Robert-Louis Stevenson décide de parcourir les Cévennes pendant une dizaine de jours, il ne s’attend pas à devoir partager sa route avec Modestine, une ânesse au caractère bien trempé qu’il va devoir acheter au début de son périple, celui-ci s’avérant plus ardu que prévu. Ils chemineront ensemble du Monastier à Saint-Jean du Gard, en passant par la traversée de la Lozère.
De ce cheminement nous sont racontés les aléas – les débuts compliqués avec Modestine qui ne veut avancer qu’à un rythme horriblement lent, les égarements dans la lande en raison du temps ou de la nuit, l’accueil plus ou moins courtois des rares habitants de petits hameaux – et les rencontres, sur la route, ou dans un monastère où il s’arrêtera quelque temps, faites de conversations qui apportent à notre écossais protestant un autre regard sur ce coin de la France qui lui était inconnu.
Au cours de ce cheminement nous est également relatée l’histoire des Camisards, insurgés protestants des Cévennes de la fin du XVIIème siècle qui se sont révoltés contre les persécutions faisant suite à la Révocation de l’Edit de Nantes par Louis XIV. L’auteur suit leurs traces, les imagine dans ces contrées qui sont pour lui source de fascination, et ce malgré tous les aléas rencontrés, pour leur rendre hommage.
Voyage avec un âne dans les Cévennes a été une découverte intéressante, en ce qu’il est une autre facette littéraire de Robert Louis Stevenson que je ne connaissais pas encore, mais je ne pense pas en garder un souvenir impérissable.
Il y a eu une adaptation cinéma sorti il n’y a pas longtemps il me semble. Merci pour ce joli retour 🙂
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J’en ai entendu parler oui. Peut-être que j’irai voir, à l’occasion.
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